Je vous propose de retrouver dans cet article quelques-uns des sites de recherche d’emploi les plus populaires : FOREM, agences d’intérim, etc., ne passez pas des heures à tout chercher sur Google.
Deux qualités sont importantes lorsque vous êtes en mode « recherche d’emploi très active » après un licenciement : l’organisation et la patience. Cette activité est un vrai temps plein, elle doit être quotidienne et bien planifiée . Pour ne pas vous disperser, vous pouvez vous fixer des objectifs hebdomadaires. Le jour où il y a moins d’offres d’emploi, par exemple, vous en profitez pour envoyer des candidatures spontanées.
Les sources principales : le FOREM et les sites les plus populaires
Le développement d’Internet a tout chamboulé : les sites consacrés à la recherche d’emploi sont très nombreux. Ajoutez à cela les sites d’entreprises qui ont leurs propres pages dédiées au recrutement, et les réseaux sociaux, la recherche d’emploi prend BEAUCOUP de temps. Voilà pourquoi je vous propose de réunir sur cette page les principaux sites présents sur Google.
- Le FOREM : Un site très sympa que je découvre chaque jour de plus en plus. Il permet non seulement de consulter son dossier de demandeur d’emploi, de diffuser son CV, de consulter de nombreuses offres d’emploi et de bénéficier de fiches conseils très pratiques. L’une d’entre elles m’a permis d’améliorer l’écriture des lettres de motivation.
- Indeed : N’hésitez pas à installer l’appli sur votre téléphone. C’est plus sympa.
- Référence : Évitez de lire leurs fiches « conseils » en cas de licenciement. Elles donnent envie de se tirer une balle.
- Jobat
- Monster
- Option carrière
- Jooble
- Simply hired
Pour chacun de ces sites, il ne faut pas hésiter à vous créer des alertes avec l’intitulé du poste vont vous êtes à la recherche. N’oubliez pas non plus de vous créer un profil où déposer votre CV.
Les agences d’Intérim
Ouais… Je vous mets une liste mais perso, je ne suis pas persuadée que ce soit le moyen le plus sûr de trouver un job. Ça ne l’était déjà pas au moment où je suis sortie de l’école et ça ne semble pas s’être arrangé. J’ai un peu l’impression que c’est un club très fermé qui ne fait travailler que quelques « initiés ». Voici ma liste, elle est non-exhaustive et ne comprend pas les boites visant des secteurs bien précis (construction, personnel médical, nouvelles technologies, etc.)
- Accent Jobs
- Acta interim
- Adecco
- Agilitas
- ASAP
- Axis
- Daoust
- Jobmatch
- Konvert
- LEM interim
- LIP Belgique (spécialisée dans les secteur du tertiaire, industrie, transport, secrétariat, etc.)
- Manpower
- Randstad
- Robert Half
- SD Worx Staffing
- Start People
- Synergie
- Tempo Team
- Unique
- Vivaldis
- Walters people
- Allo Interim
- Peps Interim
Après avoir été fortement au ralenti à cause de la crise du COVID-19, le secteur du marché intérimaire reprend peu à peu des couleurs. Je vous propose par la même occasion de découvrir un article de l’Echo qui parle de cette question. Parait que tout ira mieux pour 2021. Espérons que les conseillers se souviendront de mon CV avant !
Un monde du travail au langage codé
J’aime bien chercher un emploi mais j’avoue que ça prend parfois des airs de chasse aux trésors. Je jongle d’un site à l’autre, d’un mail à l’autre, et… quand je vois les intitulés de certains postes, j’ai l’impression d’être sur une autre planète. Genre Indiana Jones. On lui file un vieux manuscrit écrit dans une langue morte et « débrouille-toi avec ça pour trouver le Saint-Graal ». Je me rappelle être tombée il y a quelques temps sur une offre d’emploi où les recruteurs recherchaient un « deviation writer ». J’ai passé des heures à cogiter sur la description de poste qui n’en disait pas plus que son intitulé. Le monde du travail est bourré de codes qu’il faut maintenant respecter. Ma marraine m’a montré il y a quelques jours le brouillon d’une lettre de motivation qu’elle avait écrite il y a plus de trente ans : en vingt phrases, écrites à la main, c’était bon pour décrocher un entretien. A notre époque, à moins d’avoir un avion qui passe au-dessus de l’entreprise avec votre nom inscrit sur une banderole, dur dur de se démarquer.
Les temps changent
Quand je suis sortie de l’école, il y avait trois moyens de trouver un job : consulter le site du FOREM, s’inscrire dans une agence Intérim et lire le journal. J’ai d’ailleurs trouvé l’offre d’emploi pour le poste de journaliste que j’ai occupé pendant quinze ans dans mon journal local. A l’époque, ce canard était une institution locale et j’étais très fière d’y décrocher un job. Mes parents aussi. Je me souviens que, gamine, chaque semaine, j’étais impatiente de rentrer à la maison après l’école pour le lire. Trente ans plus tard, après ma journée de travail, j’ai continué à être impatiente de rentrer chez moi… Mais plus pour la même raison. Comme quoi, les temps changent !
Sandra Zatloukal

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