Quel est le bilan un an après mon licenciement

Voilà maintenant treize mois que j’ai été licenciée, je vous propose de découvrir le bilan de ma nouvelle vie. Que s’est-il passé ? Où en est ma recherche d’emploi ? Que m’ont apporté mes formations ?

C’était le 26 avril 2019. Pas mal de choses ont évolué depuis mon licenciement mais rien de grandiose en même temps. J’ai fait le deuil de mon ancienne vie, de mes anciennes relations de travail. J’ai rencontré de nouvelles personnes, solidifié des liens amicaux, j’ai démarré plusieurs formations et finalement… ce lundi 25 mai 2020, je me suis inscrite comme demandeuse d’emploi. Tout cela n’empêche pas de se laisser gagner par un grand moment de panique. C’était vendredi dernier…. La cause ? La Covid-19.

Le deuil est fait

Deux éléments ont été essentiels : le temps et le confinement. Pendant cette période, j’ai fait le nettoyage par le vide : du PC aux classeurs, j’ai jeté tout ce qui faisait partie de ce « vieux temps ». J’ai balancé mes carnets. Les cahiers reprenant les interviews les plus intéressantes avaient déjà été jetés il y a cinq ans au cours d’une « inondation » dans les caves de mon précédent travail. Ceux que j’avais chez moi ne reprenaient que de grossiers tableaux répertoriant les pages où les articles devaient être publiés. Idem pour les photos. Autant tout mettre à la corbeille. Je n’aime pas vivre dans le passé.

La confiance en moi revient au fil des formations

Pendant ces mois de préavis, j’ai multiplié les formations en TIC. Cela a permis, en plus, de rebooster ma créativité, de rencontrer des personnes qui m’ont fait comprendre la richesse de mon parcours professionnel. Ça m’a fait un bien fou de côtoyer des personnes normales qui ne passent pas leur temps à me rabaisser. Je n’en suis pas ENCORE à prendre la parole devant un large public – chose dont j’étais adepte il y a encore sept ans seulement en interprétant mes nouvelles sur scène – mais ce n’est plus très loin, je pense. Je reprends confiance.

Certaine de ma reconversion professionnelle

Au moment du licenciement, j’hésitais entre deux voies : un métier plus manuel comme – et je ne veux entendre personne se moquer – peintre en bâtiment, et les nouvelles technologies. La conseillère en outplacement m’avait alors dit : « Un métier manuel ?! A votre âge ?! Vous n’y pensez pas sérieusement ?! ». Ben ça va, quoi ! 37 ans, c’est pas non plus le troisième âge, hein ! Je me suis alors tournée vers les TIC et je ne le regrette pas. Si je décroche un poste administratif – oui, je suis ouverte à toutes les possibilités, je ne suis pas sectaire, moi -, je compte lancer une activité complémentaire en tant que Community manager et Web rédactrice.

Première rencontre avec le FOREM

Il y a un mois, j’ai téléphoné au FOREM pour savoir quand il était bon de m’inscrire à leurs services en tant que demandeuse d’emploi. Depuis octobre dernier, il faut s’inscrire en tant que demandeur d’emploi indemnisé dans les huit jours au maximum après la perte d’emploi – et fin du préavis, dans mon cas. Mon interlocuteur m’a répondu : « Vous pouvez vous inscrire dès la mi-mai et jusqu’à huit jours après la date de fin de préavis ». Là, je me suis dit : « C’est bon, je suis largement dans les temps »… Sauf que jeudi dernier, j’ai regardé le calendrier. Bam ! je me suis pris la date dans les dents. « Ah oui, on est le 21 mai quand même… »

Un coup de panique

Grosse panique vendredi dernier. Ça m’a pris d’un coup alors que je somnolais dans mon lit : « Comment ça va se passer ensuite ? Et les documents à fournir à la CAPAC? » J’étais perdue. Je n’y connais rien, je ne me suis jamais inscrite au FOREM. « Et comble de l’horreur : j’ai pas de scanner. » Les équipes bossent à bureaux fermés et JE N’AI PAS DE PUTAIN DE SCANNER ! Quand t’es inquiet, tu flippes pour pas grand chose en fait. Ce lundi, tout est rentré dans l’ordre. Un charmant conseiller du FOREM a pris le temps de répondre à toutes mes questions. Croyez-moi, en tant qu’ex-journaliste, je m’y connais en matière de questions. Ma conseillère attitrée m’a contactée aujourd’hui : le feeling passe bien. Elle m’a donné quelques conseils pour peaufiner mon profil sur leur site, cocher des options que j’avais zappées parce que je n’avais pas compris à quoi elles servaient.

Je suis motivée comme jamais

Deux raisons expliquent cette motivation : le nombre impressionnant d’offres intéressantes depuis la fin du mois d’avril et les précieux conseils que j’ai reçus depuis la semaine dernière. Depuis janvier, je me sentais esseulée : la chargée en outplacement que j’ai eue après la perte de mon emploi n’a pas toujours été à la hauteur. Quand j’avais des questions, elle était souvent incapable de me donner les réponses. Je ne parle même pas du vent que je me suis pris quand je lui ai demandé son avis sur la nouvelle mouture de mon CV. J’aime pas me prendre des vents…

CV et lettre de motivation attrayants

Je vous entends me dire : « Ouais, elle fait sa taspé mais elle a pas ‘core trouvé de taf, l’autre ! » Certes, vous avez raison MAIS oserais-je me vanter en précisant que chacune de mes candidatures a obtenu une réponse. Preuve que mes CV (j’en ai deux à ce jour, un girly et un plus classique) et mes lettres de motivation – dont je viens de revoir totalement la mise en page – attirent l’œil. Ce n’est pas fini : je planche en ce moment sur un concept de C.V très original. Comme vous pouvez le lire, les p’tites mains, je suis motivée. Un an après mon licenciement, le bilan est plus que positif !

Sandra Zatloukal

Des traits de toutes les couleurs posés en cercle.
Mon bilan est plus que positif.

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