Lily des Feux de l’amour m’énerve : vite virée, vite réembauchée

Elle m’énerve ! Elle m’énerve ! Qui ? Lily Winters de la série des Feux de l’Amour of course. Là où toi tu déprimes en perdant ton travail, elle, fraîchement virée, est à chaque fois engagée chez un autre employeur direct dans les dix minutes qui suivent. Voilà pourquoi ça me met les nerfs une fille pareille.

Lily Winters est un personnage de série agaçant. En même pas deux mois, elle se fait débarquer de trois sociétés. A chaque fois, elle retrouve un nouvel emploi comme par miracle : aucun CV envoyé, aucun entretien décroché, elle reçoit un appel téléphonique et une voix sortie d’un monde parallèle lui demande : « Ca te dirait de travailler pour nous ? » Tu m’étonnes qu’elle dise oui. Ca lui tombe toujours du ciel. A la fin de cet article, je vais en profiter pour vous dévoiler un spoiler concernant celle qui reste à mes yeux le plus grand mystère du secteur de l’emploi.

Premier licenciement pour motif économique

J’ai connu Lily Winters chez Pêche d’enfer où sa patronne était Victoria Newman. Par miracle – encore un -, elle devient l’égérie d’une nouvelle ligne de cosmétiques pour homme. Déjà, je n’ai pas trop vu le rapport entre elle et ces produits. Parait que c’est parce que les femmes choisissent les produits de beauté de leurs compagnons. Ouais… Pas plus convaincue que ça. Mais admettons… A la suite d’une restructuration économique – la cause directe du procès fait à son mari accusé de harcèlement sexuel -, elle est virée parce que son employeur n’a plus les moyens de la payer.

Deuxième emploi : elle ne supporte pas la pression

J’avoue : je n’ai pas très bien suivi le processus de recrutement chez Newman Entreprises où elle est engagée dans la foulée. Ce que je retiens, c’est que Lily Winters y retrouve sa copine Victoria Newman, son ex-patronne. Là, c’est le clash. Quelques jours plus tard, elle explique à son époux (qui après avoir connu une traversée du désert où aucun employeur ne voulait de lui à cause de son passé professionnel), qu’elle n’en peut plus et qu’elle ne supporte plus toute la pression (perso, je n’avais même pas remarqué qu’elle avait été surchargée de travail). Elle est poussée vers la sortie. Bis repetita.

Virée de chez Newman Entreprises, elle reçoit un mystérieux appel

Tu la retrouves sur le canapé de son salon. En mode « Qu’est-ce que je vais bien faire du reste de ma vie ? » Le miracle arrive : elle est appelée par son demi-frère. Il lui propose un emploi en or : ouvrir sa propre agence de mannequin dans sa nouvelle boîte de communication. Euh… Oui, bien sûr ! Il propose même de faire tomber pas mal de murs dans l’openspace pour qu’elle puisse bosser au calme. Ben tiens ! Tant qu’on y est… Lily, super contente de n’avoir à rédiger ni CV ni lettre de motivation, accepte cette offre plus qu’alléchante.

Une famille d’entrepreneurs chanceux et improbables

Le demi-frère de Lily Winters, Devon Hamilton, est un autre spécimen : un héritage lui tombe dessus à la sortie de l’adolescence – sa grand-mère cachée était en fait l’une des femmes les plus riches des Etats-Unis -, il reprend une maison de disque, achète des entreprises en France, une chaîne de télévision où il fait bosser sa carriériste de femme (catapultée journaliste sans vraiment avoir les compétences réelles) avant de reprendre une grande boite de com’. La même où il recrute sa demi-sœur. Le pire dans cette histoire est que jamais on ne les ont vus faire des études et aller à l’université. Ca doit être ça le fameux « American way of life » que l’on me vantait tant quand j’étais ado. Du coup, je ne comprends rien à cette histoire, et je me transforme d’un coup en Helmut Fritz

Attention spoiler

Lily Winters va finir en prison. Devinez quoi ?! A sa sortie, là où les ex-détenus galèrent à trouver un emploi, elle retrouve im-mé-dia-te-ment un job chez Chancellor Communication où elle devient Co-PDG. Remarque, on ne va pas changer une affaire qui marche. Il est même question qu’elle devienne photographe de mode d’après ce que j’ai lu. Mannequin, directrice d’hôtel, RP, cadre, elle aura déjà tout fait sans vraiment rien faire. Pendant ce temps-là on gave les candidats avec des concepts comme « avoir de l’expérience ». Puis j’imagine qu’elle va faire de la téléréalité avant de se lancer en politique et gagner les élections à la présidence. Ah non, sorry, je confonds avec l’autre.

Suis-je énervée ou jalouse ?

Oui, je sais : la jalousie est un bien vilain défaut. Moi aussi, je rêve d’un appel téléphonique providentiel où je me vais me voir offrir un beau job, dans une entreprise prestigieuse avec un gros salaire et de nombreux avantages. Un vague ami se souviendrait alors de moi et de la possible dèche dans laquelle je me trouve. Que ça me tombe du ciel, oui, j’en rêve de plus en plus à cause d’elle… Et ça m’énerve ! Du coup, je vais aller « illico presta fisso » mettre à jour mon LinkedIn, on ne sait jamais !

On n’entre pas dans la compagnie des Mousquetaires en passant un examen ou un concours. On y entre grâce à ses relations. Un peu comme pour LinkedIn.

Anonyme.
Kristel Khalil souriante pose dans un décor ensoleillé
Virée à trois reprises, la jeune femme a trouvé un nouveau job en dix minutes chrono sans CV sans lettre de motivation.

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