5 trucs pour partir avec élégance et raffinement

Comment voulez-vous que les autres se souviennent de vous ? Peu importe que vous ayez été sympa et compétent(e), si vous partez en faisant la gueule, les anciens collègues ne garderont de vous que ce souvenir-là. Voici cinq conseils pour que ça n’arrive pas.

Etre licencié(e), c’est un peu comme se prendre les pieds dans le tapis. Peu importe la chute, les témoins ne retiendront que la manière dont vous vous êtes relevé(e). Vous tombez, vous râlez, les autres auront encore plus envie de rire. Mais si, par exemple, vous vous relevez en sautant dans les airs, en tapant dans les mains et en lâchant un « hey » digne des Acrobates, les gens auront vite fait d’oublier ce dossier gênant pour vous et votre amour propre quand ils vous recroiseront par la suite !
Etre licencié(e), c’est aussi comme un bon roman : les lecteurs se souviendront toujours de la fin pourrie qu’ils ont lue. Vous aurez beau être le digne héritier de Victor Hugo, si la chute (on y revient) est mal fagotée, le Prix Nobel de littérature risque bien de vous passer sous le nez et votre bouquin, il va vite se retrouver sur une brocante à côté du dernier Marc Levy. Avouez que ce serait dommage vu tout le temps passé dessus !

Vous êtes Beyoncé et Jay-Z réunis !

Alors ce jour-là, on peaufine sa sortie en partant avec élégance et raffinement : s’il y a un jour dans votre carrière où vous devez vous la péter GRAVE, c’est bien lors de votre dernière journée de travail. Voici mes recommandations.

  • Premier conseil : arriver à l’heure : Si vous n’êtes pas coutumier du fait, vous allez agréablement surprendre vos collègues. Si, par contre, c’était une de vos habitudes, vous pourrez vous vanter en soulignant que vous avez fait preuve de constance et de sérieux et ce, jusqu’à la fin. Par la même occasion, cela vous fera une nouvelle qualité à renseigner sur votre futur C.V. !
  • Deuxième conseil : débarrasser votre bureau. Moi, je m’y étais prise quinze jours avant, dès l’annonce de mon licenciement : je savais que j’aurais autre chose à faire ce jour-là que de remballer mes affaires. J’avais anticipé la question des mois auparavant en privilégiant le concept du « nettoyage par le vide ». Ce qui n’est pas important pour la poursuite de votre mission, qui ne sera pas utile aux autres après votre départ, VOUS LE BALANCEZ ILLICO PRESTO A LA POUBELLE. J’avoue que, deux ans plus tôt, mes employeurs m’avaient facilité la tâche en jetant plus de soixante années d’archives au conteneur. Ce qui, ma foi, m’a donné moins de remords quand me prenait l’envie de ranger. Ah… N’oubliez pas d’effacer les photos sur votre pc et de décoller celles qui trônent sur le mur. Tout le monde ne prendra pas plaisir en découvrant les nombreuses photos topless de Tom Cruise dans un vieux dossier informatique ! Poussez le vice en nettoyant votre bureau et n’oubliez surtout pas les accoudoirs de votre siège. C’est en général à cette place que se nichent le plus de bactéries. Et c’est sans doute celle-là que le technicien de surface oublie le plus souvent de rafraîchir… Quant à vos objets de travail (agrafeuse, perforatrice, calculatrice, dictionnaire, chapeau, etc.), distribuez-les en souvenir aux collègues. Au mieux, ils seront ravis et auront un souvenir de vous. Au pire, ceux qui ne vous aimaient pas, les jetteront et cela nettoiera leur aura de toutes les animosités qu’ils avaient engrangées contre vous ces dernières années ! Du coup, ils vous détesteront moins et le souvenir que vous leur laisserez sera moins flasque…
  • Troisième conseil : payer un verre aux collègues. Prolongez le plaisir, si le cœur vous en dit, pour multiplier les pots de départ cette semaine-là. Tout le monde ne sera pas forcément présent le dernier jour, et cela multipliera les chouettes souvenirs à garder ! Ils vous permettront aussi de puiser de l’optimisme quand votre moral sera moins au top. Parce que, oui, il vous faut en être conscient(e) : il y a des jours où vos collègues vous manqueront ! Ce n’est pas eux que vous prenez plaisir à quitter mais votre employeur !
  • Quatrième conseil : dire « au revoir ». Les moyens choisis vont dépendre du degré d’affection que vous portiez aux collègues. Ceux qui sont éloignés – sur d’autres sites, ou en mode télétravail -, contactez-les par téléphone. Ceux dont vous n’avez pas le numéro de téléphone, ou dont vous êtes moins proche, un courriel va suffire. Pour ceux que vous n’aimez pas… pas la peine de vous en faire, ce jour-là, ils vous éviteront comme la peste. Si, quand même, vous venez à croiser au hasard d’un couloir la « saloperiiiiiiiiiiiie » (vidéo clin d’œil à S. lol), celle qui vous a insultée quelques mois auparavant, vous avez trois choix : l’ignorer, lui dire « Oui, c’est ça, salut » avant de poursuivre votre route, ou… lui balancer de l’eau bénite ou du gros sel au visage. Qui sait ?! Elle pourrait finir par devenir plus aimable ! Les miracles existent. Mais je vous déconseille cette méthode : votre objectif étant de partir avec élégance et raffinement.
  • Cinquième conseil, the last but not least : bien faire votre travail jusqu’au bout ! Bâcler votre travail ne vous rendra certainement pas plus heureux. Moi, ce qui m’a motivée était de savoir que mes lecteurs – les rares qu’il restait encore au journal – allaient être au rendez-vous à la sortie de mes hebdomadaires. Ils n’avaient pas à pâtir de cette décision en devenant des dommages collatéraux. Gardez à l’esprit qu’il y a des personnes à l’extérieur de cette entreprise qui comptent sur vous: elles doivent elles aussi garder un excellent souvenir de votre passage dans cette boîte !
Soyez comme un cygne lors de votre dernier jour de travail.

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