Sincèrement. En apprenant mon licenciement, en avril dernier, je me suis sentie soulagée ! Et ce, pour différentes raisons. Ce blog a été créé pour ceux et celles qui douteraient de leur avenir professionnel : non, perdre son emploi n’est pas la « fin du monde ». Vous allez rebondir et je vais vous y aider en vous MOTIVANT !
Ce blog poursuit trois objectifs
- Vous faire la démonstration que votre job et vous êtes deux entités séparées. Une identité et une valeur ne se pèsent pas sur la balance d’un vulgaire statut social. Combien de personnes inactives sont impliquées de façon dynamique pour faire évoluer le monde (protection animale, aide aux SDF, défense des migrants, etc.). Un médecin n’est pas plus au-dessus des lois qu’une technicienne de surface, par exemple. Perdre votre emploi ne signifie pas, non plus, que vous êtes perdu aux yeux du reste du monde ! C’est juste un moment à passer. Faites l’inventaire de vos différentes casquettes : sportif ? Animatrice ? DJ ? Vous apportez plus au monde que les simples rapports de réunion que vous avez rédigés pendant de nombreuses années.
- Vous donner des conseils lifestyle (finir son dernier jour de travail avec élégance et raffinement, re-trouver de nouvelles habitudes ou simplement les garder, etc.), administratifs (les démarches à effectuer auprès du FOREM, trouver une formation qui vous correspond, etc.), et financiers (comment bien gérer son budget, etc.)
- Présenter des reconversions réussies.
Pourquoi réagir de façon positive ?
A chaque perte d’emploi, il convient surtout de voir le verre à moitié plein ! Dans mon cas, et dans celui de beaucoup d’autres, j’ai trois points qui m’ont aidée « à broyer du blanc » :
- Mon préavis était payé : Treize mois de salaire, c’est suffisant pour se former, se réorienter et rebondir. Pensez plutôt à ceux et celles qui sont obligé(e)s de se lever chaque matin pour aller bosser dans une boîte où ils (elles) n’ont plus aucune chance d’évolution et d’avenir ! BON COURAGE à eux (elles) ! Rien que pour ça, ils (elles) devraient bénéficier d’une prime supplémentaire…
- Je ne travaillais plus, je m’occupais : Le secteur du journalisme et de la presse a trop changé, mon employeur manquait de bonnes pratiques, etc. De journaliste, j’étais passée au statut de « correctrice » et cela n’avait rien de très reluisant. Je cherchais un sens à mon travail. Je squattais le bureau et je n’étais plus sur la route. J’attendais le WE avec impatience… Non, je rectifie, avec beaucoup de frénésie. Bref ! Je ne m’éclatais plus trop au travail. Ma seule raison de me lever le matin, c’était mes collègues avec qui je me marrais beaucoup. Au final… la motivation était franchement en berne !
- Pas un manque de talent mais un manque d’argent : Dans mon équipe de rédaction, dans la Belgique francophone, nous avons été cinq au total à perdre notre emploi… une note mise sur le compte d’une « restructuration économique ». Je n’étais donc pas visée personnellement et ça m’a aussi beaucoup aidée à vivre ce dégraissage de façon plus sereine. Mes compétences ou ma personnalité n’avaient donc rien à voir avec cette décision. Cette notion peut beaucoup aider quand on manque de confiance en soi et qu’on se retrouve au chômage ou en préavis.
A qui profite votre licenciement
Une des questions que je me posais quand l’actualité était bouffée par un seul et même sujet était de savoir pourquoi cette nouvelle tombait pile-poil à ce moment-là… Genre « A qui profite le crime? ». Quand j’ai appris mon licenciement, j’ai adopté le même réflexe : la grande bénéficiaire, au final, c’est moi ! J’y vois plus d’avantages que d’inconvénients. En perdant votre emploi, vous n’avez aucunement diminué votre valeur, vous allez juste devenir la version « 2.0 » du prochain job que vous occuperez bientôt !

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